Voici quelques définitions relatives à la musique en général et à la MAO en particulier, récoltées auprès des abonnés. Au survol du mulot, le savoir s'offira à vous :-)
A/NDéfinition donnée par Ceedjay :
Abréviation de Analogique / Numérique. Concerne toute conversion d'un son analogique vers un son numérique.
ADATDéfinition donnée par Ceedjay :
Alesis Digital Audio Tape. Norme créée par la firme Alesis. Il s'agit d'un format d'interface numérique gérant 8 canaux audio simultanés (16 enregistreurs ADAT peuvent être chaînés). L'enregistrement s'effectue sur des cassettes vidéo S-VHS à la résolution de 20 bits et 48 Khz. Ce format d'enregistrement est devenu un standard dans beaucoup de structures professionnelles et même dans certains home-studios.
AFLDéfinition donnée par Ceedjay :
After Fade Listen. Sur une console, il s'agit d'une écoute en solo ou d'un départ auxiliaire prélevé après le fader de volume. Son synonyme est départ effet. On l'utilise pour injecter le son traversant la tranche de la console dans une unité d'effet, en permettant de doser le niveau du signal entrant dans l'effet. On peut aussi l'utiliser comme sortie monitoring mais si vous modifiez le volume de vos pistes en cabine, pendant qu'un chanteur enregistre sa partie, il risque de devenir fou car ce qu'il entendra sera exactement ce que vous faites. Il vaut mieux utiliser une écoute "PFL" dans ce contexte
ALGORITHMEDéfinition donnée par Ceedjay :
En mathématiques (et par conséquent en informatique), il s'agit de la démarche qui permet de résoudre un problème en organisant la succession d'opérations basiques. C'est ce que fait un processeur d'ordinateur. Il ne sait que reproduire des algorithmes (successions d'additions, de soustractions...). Mais il le fait si rapidement qu'il est capable de résoudre des problèmes extrêmement complexes. Dans le vocabulaire musical, quand on utilise des effets (multi-effets guitares, par exemple), l'algorithme est l'organisation et l'ordre des différents traitements dans un programme. Par exemple, un multi-effet ne calculera pas une reverb de la même façon selon qu'elle sera placée avant ou après tel ou tel autre effet.
ANALOGIQUEDéfinition donnée par Ceedjay :
Se dit d'un son tel qu'il est dans le réel et qui est caractérisé par une infinité de valeurs le représentant, à la différence d'un son numérique qui prend une seule valeur à intervalles réguliers.
ASIODéfinition donnée par Arnaud LE BOULANGER :
Ca veut dire Audio Stream In/Out (Flux Audio Entrée/Sortie). C'est un protocole de dialogue inventé par Steinberg au moment de la sortie de Cubase 3.0 pour permettre à cette nouvelle bête (je vous assure que sur Mac, au printemps 1996, ça a fait mal à l'époque - la concurrence a rattrapé par la suite, mais là, Steinberg a vraiment été leader - j'exclue ProTools qui comme son nom l'indique était alors plutôt réservé aux seuls pros, budget oblige) de communiquer directement avec les cartes son munies du driver adéquat (leur driver ASIO, quoi). Le principe de base est le même sur Mac et sur PC. Sans ASIO, Cubase est obligé de passer par les ressources du système (par exemple, sur Mac, avec la carte son standard, le Sound Manager de MacOS) pour pouvoir envoyer quelque chose à la carte ou recevoir ce qui en vient. Avec ASIO, le dialogue se fait directement, sans passer par le système.
Comme chacun sait, les raccourcis sont avant tout conçus pour gagner du temps... Dans la "vrai vie" on peut parfois en douter, mais avec ASIO... ça marche ! Comme Cubase (en fait, le processeur de votre ordi) a gagné du temps, eh ben il en a plus pour vos effets, eq etc... Elle est pas belle, la vie ?
AUTOMATIONDéfinition donnée par Ceedjay :
Sur une table de mixage (analogique ou numérique, hardware ou logicielle), ce procédé permet de mémoriser tout ce que l'utilisateur fait subir à l'appareil : mouvements des faders, panoramiques, niveau d'effets... Ensuite, lors de la lecture du morceau, les opérations enregistrées se répètent automatiquement en temps réel. L'automation est l'outil idéal pour parfaire un mix.
AUXILIAIREDéfinition donnée par Ceedjay :
Circuit "supplémentaire" présent sur les consoles de mixages et qui peut servir à plusieurs choses. La plupart du temps on s'en sert comme boucle d'effets. Il permet de faire passer le signal de chaque tranche dans le même processeur d'effet, en dosant l'envoi et le retour. On peut aussi l'utiliser pour brancher une source qui ne nécessite pas de réglages particuliers (en utilisant seulement le retour auxiliaire). Lorsque le signal est prélevé avant le fader de volume, on appelle ce circuit "Monitor". Lorsqu'il est prélevé après le fader, on l'appelle Effects (FX). Il contient un "départ" (appelé aussi "Envoi", "Send" en anglais), et un "Retour" ("Return" en anglais).
BANDE PASSANTEDéfinition donnée par Ceedjay :
C'est l'ensemble des fréquences (graves, aigüs, médiums) comprises entre les deux fréquences extrèmes inférieures et supérieures que peut reproduire un appareil, ou qu'il peut générer. Par exemple, si une enceinte acoustique a une bande passante de 15 Hertz à 22 Kilohertz, elle pourra reproduire toutes les fréquences comprises entre ces deux limites, à condition que l'ampli qui les alimente soit à même de couvrir la même bande passante.
On désigne également par bande passante la capacité d'un réseau de télécommunication à faire transiter des données. Elle s'exprime en bits par secondes. Par exemple, le réseau ADSL a une bande passante théorique de 1024 Kilobits/secondes. De manière générale, la bande passante représente la capacité d'un composant électronique à faire transiter un volume maximal de données par seconde (on parle par exemple de bande passante mémoire). Un synonyme possible dans ce contexte est le "débit". Si on cherche à réduire le débit d'un fichier audio en le compressant, on en réduit également la bande passante, d'où un son moins bon.
BOUNCINGDéfinition donnée par Ceedjay :
Action consistant à prémixer plusieurs voix déjà enregistrées et à les réduire à une ou deux pistes. Sur les "vieux" enregistreurs 4-pistes à cassettes, cette opération appelée aussi ping-pong permet de libérer des pistes pour pouvoir enregistrer à nouveau (on "bounce" les pistes 1, 2 et 3 sur la piste 4 afin de pouvoir à nouveau enregistrer). Le problème sur ces outils analogiques est la perte de son (surtout dans les fréquences aigües) qui suit l'opération. Grâce aux outils audionumériques actuels on peut effectuer autant de "bouncings" que l'on veut, sans perte de qualité. L'opération est utile sur des machines peu puissantes, car elle permet de faire tourner moins de pistes audio en même temps (en prémixant les éléments de la batterie par exemple).
BUSDéfinition donnée par Ceedjay :
Un bus peut désigner deux choses assez différentes. Dans une table de mixage, un bus récupère tous les signaux routés vers une même destination : bus de sortie stéréo, bus d'effets, bus auxiliaire... Sur une carte électronique, c'est une liaison constituée d'un ensemble de lignes (fils physiques) qui relient les éléments d'un système informatique (la mémoire, le processeurs, le co-processeur, le chipset, les cartes d'extension...). Il existe trois types de bus informatiques : bus de données, bus d'adresses, bus de commandes.
CHIPSETDéfinition donnée par Ceedjay :
En français on l'appelle le jeu de composants. Sur une carte mère d'ordinateur, c'est un circuit qui seconde le processeur en se chargeant des tâches autres que du calcul, comme la gestion des différents bus d'entrées/sorties (mémoires, PCI, AGP...), la gestion des disques durs, l'alimentation.... En fait, il est presque aussi important que le CPU, car la qualité d'une configuration dépend beaucoup de ce composant. S'il est de mauvaise conception, votre machine ne fonctionnera pas bien, même avec un très gros processeur.
CLIPPINGDéfinition donnée par Ceedjay :
Anglais pour écrêtage. Il s'agit de la distortion du signal, qui se traduit par le passage du niveau du signal au dessus de 0 dB. En analogique, le son est distordu mais reste écoutable dans une certaine mesure, alors qu'en numérique, tout ce qui passe au-dessus de 0 dB est purement et simplement coupé. Autant dire que dans ce contexte il faut éviter le clipping à tout prix.
CLUSTERDéfinition donnée par Régis LAMORA :
Un cluster, c'est l'empilement de plusieurs notes (un agrégat, quoi !), distantes entre elles d'un ton ou d'un demi-ton. C'est apparu dans la musique du début du XX°, il me semble dans la période d'atonalité libre, avant même le sérialisme ; encore qu'on puisse certainement en trouver exceptionnellement dans une pièce sturm und drang, ça ne m'étonnerait qu'à moitié ! Donc, le cluster n'a pas, en principe, de fonction tonale déterminée, mais on peut lui en trouver : C9/#11 joué Bb-C-D-E-F# par exemple... Je crois qu'en général, ce ne sont pas vraiment des clusters chez Monk, mais simplement des dispositions mélangeant plusieurs tensions dans un ambitus (intervalle) restreint.
CPUDéfinition donnée par Ceedjay :
Abréviation de Central Processing Unit (Unité Principale de Calcul). Il s'agit tout simplement du processeur de votre ordinateur.
DACDéfinition donnée par Ceedjay :
Digital to Analog Converter : anglais pour Convertisseur Numérique vers Analogique (CNA). Composant électronique qui va retranscrire les informations numériques (des 0 et des 1) contenues dans un fichier son sur un disque dur ou dans une mémoire, pour les transformer en impulsions électriques qui seront interprétées à leur tour par un amplificateur (par exemple). C'est l'inverse du Convertisseur Analogique vers Numérique (ADC en anglais).
DC OFFSETDéfinition donnée par Vincent BUREL :
Je crois que c'est ce qui exprime le décalage de la courbe du son par rapport à son zéro... le DC Offset doit donc être le plus possible à zéro... (ce qui est généralement le cas). Mathématiquement, on décale la courbe par une translation verticale simple en ajoutant à chaque sample une valeur (positive ou négative) ; ce qui correspond en fait à l'ajout d'un signal continu C(t) sur le signal S(t). Si l'on exprime le signal comme étant = C(t)+S(t) (t c'est le temps) alors C(t) représenterait le DC Offset... à confirmer, car je ne suis pas sûr à 100%.
DI BOXDéfinition donnée par Ceedjay :
Petit boîtier électronique (boîtier de direct) qui permet, en adaptant les niveaux d'entrées / sorties et les impédances d'entrées / sorties, de brancher une basse ou une guitare électrique directement dans une console de mixage sans perte de signal ni dégradation des composants de la tranche de la console. Cette configuration est intéressante pour les sons clairs, car ensuite on peut bénéficier des effets disponibles dans les circuits auxiliaires de la consoles (compresseur pour les basses, réverbes et délais pour les guitares).
DITHERDéfinition donnée par Arnaud LE BOULANGER :
Quand, par exemple, on a un signal enregistré sur 24 bits et qu'on veut le réduire à 16 bits (pour graver un CD par exemple), on peut employer plusieurs moyens, dont le plus simple est de supprimer purement et simplement les derniers 8 bits (24-8=16). Mais si on procède ainsi on perd toute la partie du signal dont la dynamique était inférieure à -96dB par rapport à l'amplitude maximum possible (-96dBFS pour les intimes -- en effet 16 bits permettent une dynamique max de 96 dB : 6dB x 16 = 96dB).
Les gens pragmatiques diront que ce n'est pas grave, car compte tenu du bruit de fond on n'entend pas grand chose en deçà de -96dB... Mais c'est de moins en moins certain compte tenu de la qualité croissante des équipements audio. De plus les avis sont partagés quant à la faculté qu'aurait l'oreille humaine de discerner des signaux noyés dans le bruit de fond (le syndrome du restaurant : si on tend l'oreille on peut comprendre la conversation de la table d'à côté même si le bruit ambiant est nettement plus fort et la couvre). Bref, les puristes n'aiment pas trop perdre du signal, même a -96dB, et c'est là que le "dither" entre en jeu.
Pour conserver (une partie) du signal inférieur à -96dB même quand on le coupe, la technique du "dither" consiste (paradoxalement) à rajouter au signal 24 bits du bruit aléatoire de très faible amplitude avant de tronquer ce signal à 16 bits. Cela ajoute un tout petit peu de bruit, mais améliore l'impression de "clarté" du signal final à 16 bits. Entrer dans le détail de pourquoi ça marche serait très long, je dirai simplement que cela a à voir avec la modulation d'un signal par un autre. On peut mentionner qu'il existe plusieurs grands types de bruit que l'on peut rajouter (bruit "blanc", bruit "rose" ou bruit "brun"), d'où les différents types de "dither" possibles.
J'ai donné ci-dessus l'exemple du passage de 24 à 16 bits, mais bien sûr cela vaut pour tout passage d'un plus grand vers un plus petit nombre de bits ; la seule chose qui change est le seuil de coupure de la dynamique, lié au plus petit nombre de bits choisi (-96dB pour 16 bits, -48dB pour 8 bits, -144 dB pour 24 bits, etc...)
ECHANTILLONDéfinition donnée par Ceedjay :
Son obtenu après numérisation d'un signal analogique par un appareil tel qu'un ordinateur ou un échantillonneur. Si vous enregistrez un coup de grosse caisse sur votre disque dur via votre carte son, vous obtiendrez un échantillon de grosse caisse. Au moment de la conversion du signal, l'échantillon désigne également la partie la plus petite du son analogique que peut "attrapper" le convertisseur. En quelque sorte, il s'agit d'une photographie du son analogique prise à intervalles réguliers par le convertisseur. Par exemple, un sample avec une définition de 44,1 Khz contient 44100 échantillons de son par seconde... Heu... Vous suivez ? ;o)
ECHANTILLONNAGEDéfinition donnée par Ceedjay :
Action qui consiste à enregistrer un morceau (échantillon) de son, le plus souvent en numérisant un son analogique. On peut ensuite utiliser cet échantillon dans un appareil numérique du type sampleur (anglais pour échantillonneur) ou dans un logiciel de musique sur ordinateur. L'échantillonnage des sons produits par un vrai piano permet de jouer ensuite du piano, via un clavier et un logiciel ou un sampler. Le tout sans avoir besoin du vrai piano !
FADERDéfinition donnée par Ceedjay :
Terme anglais désignant les potentiomètres linéaires présents sur une console de mixage et servant à amplifier ou atténuer le son qui transite dans les circuits. On les préfère en général aux potentiomètres rotatifs car ils sont plus faciles à manipuler et plus précis. On trouve des faders virtuels dans les tables de mixage virtuelles des logiciels tels que Cubase ou Logic.
FEEDBACKDéfinition donnée par Ceedjay :
Anglais pour "réinjection". Consiste à renvoyer en entrée (en dosant différemment suivant ce que l'on veut produire comme effet) le signal de sortie. On l'utilise beaucoup dans les effets, pour les chorus et les flangers, en particulier. Le feedback peut désigner également l'effet larsen. Dans ce cas, on cherchera plutôt à l'éviter.
FREQUENCEDéfinition donnée par Ceedjay :
Terme d'électricité (ou d'électronique) qui désigne le nombre de fois où se renouvelle un évènement sur une période donnée (généralement à chaque seconde). La fréquence d'échantillonnage est le nombre d'échantillons de son qui sont saisis durant une conversion numérique / analogique ou restitués durant une conversion numérique / analogique. On exprime une fréquence en Hertz. La fréquence d'échantillonnage des CD audios est de 44100 Hz (44,1 KiloHertz), c'est-à-dire que le son est découpé 44100 fois à chaque seconde. Plus la fréquence d'échantillonnage sera élevée, plus le son numérique (discontinu, par définition) se rapprochera du son analogique d'origine (continu, par définition). On parle aussi de fréquence pour définir la hauteur d'un son. Ainsi, plus un son sera aigü, plus sa fréquence sera élevée. Par exemple, le LA du téléphone est pile à 440 Hertz.
FULL DUPLEXDéfinition donnée par Ceedjay :
Se dit d'un appareil capable d'effectuer une opération et son inverse au même moment. Ainsi, une carte son sera dite "Full Duplex" si elle est capable de lire et d'enregistrer en même temps. La plupart des cartes actuelles le sont. Ceci permet, entre autres, de pouvoir entendre le play-back d'une chanson (instruments déjà enregistrés) pendant qu'on enregistre une voix, par exemple.
GAINDéfinition donnée par Ceedjay :
Correspond au coefficient d'amplification appliqué à un signal et s'exprime en décibels. Sur une console, on le règle grâce au potentiomètre de gain souvent sérigraphié "Trim level". Il permet aussi, une fois réglé, de ne pas dépasser un certain seuil même si le fader de volume de la voie est poussé à fond. Ainsi, la tranche utilisée n'ira pas dans le rouge.
GM/GS Définition donnée par Ceedjay :
Ces deux sigles appartenant au domaine du MIDI correspondent à des normes qui définissent l'ordre dans lequel sont agencés les sons dans la mémoire d'un expandeur ou d'un clavier. Ces normes permettent également un contrôle approfondi des paramètres qui déterminent un son. L'intérêt est qu'un fichier MIDI (midifile) sonnera à peu près de la même manière sur tous les générateurs de sons GM, avec pour seule différence (tout de même importante) la qualité des sons. Si, par exemple, la piste 1 est programmée pour jouer un son de piano, on entendra un son de piano quelque soit l'appareil s'il est compatible GM. La norme de base est le General MIDI (tous les générateurs modernes y répondent), et la norme GS en est une "amélioration" mise au point par Roland (la plupart des générateurs dits sérieux y répondent). Il existe également une norme mise au point par Yamaha : le XG (pour eXtended GM).
GROOVEDéfinition donnée par Bernard COQUELET :
Le groove est la façon dont un musicien confirmé va jouer un rythme par rapport à la façon dont il est écrit (ou 'serait' écrit bien sur). Plus exactement, on peut parler du décalage - assez infime - entre ces deux possibilités d'exécution.
Tout cela a donné naissance depuis longtemps à des expressions - jouer au fond du temps, avant le temps - qui en fait signifient que la tendance (ou l'intention de jeu) se situe en amont ou en aval de celui-ci .
Il n'est qu'à lire les vieux traités de musique - Karl ph E Bach, Mersenne, Kantz etc. - pour s'apercevoir que cette notion de groove s'attache en fait à l'esthétique et au style, le groove d'un batteur de jazz étant différent de celui d'un claveciniste du 17ème siècle ou d'un luthiste ; mais il faut surtout retenir que si le mot groove nous vient du jazz, la préoccupation des musiciens sur ce sujet dépasse largement notre siècle.
Prenons le cas simplissime d'un guitariste qui joue une série d'accords en croches dans une mesure à 4/4. Il y a peu de chances que ces croches soient faites comme le ferait une machine Quantize, et si l'on superpose les deux jeux sur une échelle temporelle, le décalage, exprimé en millisecondes apparaîtrait - on exclut l'exécution de quelqu'un qui ne sait pas mettre 8 croches en place, car ce n'est pas du groove, mais de "l'à peu prés"-. L'informatique peut depuis longtemps analyser un groove - donc l'exprimer en terme d'horloge -. Le hic, c'est qu'un groove reste un élément hautement artistique, donc humain, et que si la série de croches doit être jouée quelques mesures, notre musicien ne manquera pas de la faire évoluer en fonction du contexte harmonique, de l'endroit où il en est de la structure du morceau, du son de son instrument, le tout , histoire de compliquer, en interaction avec le groove des autres musiciens. A ce titre on peut parler de groove "collectif " - genre Count Basie par ex - Cette notion existe bien évidemment pour les orchestres classiques... On atteint donc rapidement un des problèmes de base du midi, ou si vous préférez, on prend une photo en vol d'un oiseau, en pensant que ça va le faire voler....:-).
Ajoutez à cela que lorsque l'on joue avec soi-même, cas fréquent de pures séquences Midi, il faut avoir une bonne dose de groove en réserve pour rentrer une batterie - sur un clavier - et y construire avec la basse, d'autres parties - on comprend vite que la définition basique du groove est vite taquinée. Malgré la définition sans cesse croissante des séquenceurs, le sujet reste épineux. Et les CD-ROM de batterie ??? Ben pour ceux qui les ont déjà employés, et bien que le gain sur le groove soit évident, on se trouve en face du fait qu'il n'y a pas d'interaction. Bon, en fait pour nous résumer, le problème du groove est le même sur Digital Performer, Studio Vision, Logic etc. :-)
GROUPEDéfinition donnée par Ceedjay :
Sur une console de mixage (hardware ou virtuelle), il s'agit d'un bus spécial vers lequel on envoie plusieurs signaux pour les assembler (on dit les prémixer) afin de pouvoir tous les contrôler via une seule commande. Exemple. Vous enregistrez une batterie sur 8 pistes. Après avoir bien mixé ensemble tous ces éléments, vous vous apercevez que la batterie est un peu basse par rapport aux autres instruments. Plutôt que de remonter un par un tous les faders de volume des 8 pistes de batterie, en risquant de ruiner la balance entre les éléments de cette batterie (ainsi que le niveau des effets s'il y en a), vous envoyez chaque piste vers un groupe, puis il vous suffit de régler le fader de volume de ce groupe pour faire remonter le mix général de la batterie tout entière. Pratique, non ? En plus, si vous voulez appliquer une petite reverb sur l'ensemble de la batterie, il suffit de le faire pour le bus, plutôt que pour chaque piste de batterie.
HALLDéfinition donnée par Ceedjay :
Nom générique pour un programme de réverbération que l'on trouve dans toutes les unités de réverb. Ce programme donne au son une impression de très grande amplitude.
HERTZDéfinition donnée par Ceedjay :
Permet de mesurer une fréquence, c'est-à-dire le nombre répétitions d'une période à chaque seconde. On utilise le Hz pour mesurer la hauteur d'un son. Plus la fréquence est élévée, plus le son est aigu. On utilise le Hz également pour mesurer la puissance de calcul d'un processeur (sa fréquence).
IMPEDANCEDéfinition donnée par Ceedjay :
L'impédance correspond à la résistance d'un circuit électrique en courant alternatif. Elle s'exprime en Ohms. Il est très important de vérifier que deux appareils que l'on branche ont des impédances qui s'associent. Par exemple, on ne peut pas brancher un synthé (haute impédance de sortie, niveau ligne) dans une entrée microphone (entrée basse impédance, niveau microphone) sous peine de dégradation du signal. L'inverse produira une perte de signal, d'où un niveau sonore très faible.
INSERTDéfinition donnée par Ceedjay :
Désigne un circuit d'effet (le plus souvent), dans une table de mixage, qui permet d'intercaler un processeur d'effet entre l'entrée de la tranche et la sortie, exactement comme on brancherait une pédale d'effet entre la guitare et l'ampli. Quel est l'avantage si on peut le faire "en vrai" ? Et bien, comme ça, le processeur reste à proximité de la console, et donc de l'ingénieur du son, qui peut intervenir dessus, sans devoir monter sur scène avec vous ou se déplacer dans la cabine où vous enregistrez votre prise de gratte !
ISADéfinition donnée par Ceedjay :
Abréviation de Industry Standard Architecture. Il s'agit d'un connecteur (slot) pour cartes d'extension compatibles ISA (cartes sons, modems, réseau...) que l'on trouve sur les cartes mères d'ordinateur. Il est assez long et de couleur noire. Il permet l'accès direct au processeur via le bus ISA 16 bits. On ne le trouve plus sur les cartes mères récentes car il a été détrôné par le connecteur PCI, plus rapide. On ne trouve plus non plus de cartes sons neuves au format ISA.
JUMPERDéfinition donnée par Ceedjay :
Anglais pour "cavalier". C'est une petite pièce de métal (recouverte de plastique) qui ressemble à une cosse électrique (un peu comme les cosses des câbles d'enceintes de voiture). Elle est utilisée pour relier deux circuits sur une carte électronique, en fermant ce circuit pour le rendre opérationnel. On en trouve tout un tas sur les cartes mères d'ordinateur. Sur les cartes relativement anciennes, on utilisait les jumpers pour régler la vitesse de fonctionnement du processeur, par combinaison de circuits ouverts (sans le jumper) et de circuits fermés (avec le jumper). De moins en moins (pour ne pas dire plus une seule) de cartes mères utilisent ce procédé. Les réglages se font maintenant par voie logicielle. On en trouve également à l'arrière des disques durs et ils servent à déterminer si le disque est utilisé en maître ou en esclave sur sa nappe de connexion.
LATENCE (TEMPS DE) Définition donnée par Vincent BUREL :
Le temps de latence est le temps minimum (généralement le temps de traitement), séparant l'instant t0 où les données (le signal, le son...) sont envoyées, et le temps t0+dt où ces données sont reçues. (dt est ici le temps de latence). Il n'existe pas de système à temps de latence nul.
Dans le cas de l'audionumérique sur PC, le temps de latence n'est généralement pas un dt (c'est à dire, un infiniment petit). Le temps de latence est généralement de l'ordre de quelques dizaines de millisecondes, voire des centaines. Si Cubase ou Wavelab ou Tartempion indiquent un temps de latence de 500ms, cela veut dire que la bufferisation sera de 500ms, c'est à dire que le son sera envoyé ou reçu par tranches de 500ms. Ceci implique que le temps de modification d'un paramètre du son ne se fera que dans la tranche suivante au mieux, 500ms plus tard. Bref que le temps de réaction du soft sera de 500ms.
LOCAL CONTROL ON/OFFDéfinition donnée par Denis VASSALLUC :
Le mode LOCAL OFF concerne tous les instruments qui possèdent à la fois un système de commande (clavier, pads...) et un générateur sonore. Il permet de découpler ces deux organes : le clavier continue à émettre des messages midi, le générateur continue à obéir aux messages midi reçus de l'extérieur, mais le clavier ne commande plus le générateur sonore. Contrôle local ON : ce mode permet de rétablir la liaison entre l'organe de commande et le générateur sonore.
LOOPDéfinition donnée par Ceedjay :
Anglais pour boucle. Il s'agit d'un échantillon sonore qui se répète en boucle, donnant l'impression que le son ne s'arrête jamais. Cette technique est énormément utilisée en dance music, et dans le hip-hop.
MASTERDéfinition donnée par Ceedjay :
Désigne deux choses différentes. Sur une console de mixage, le master correspond au bus des généraux, c'est-à-dire le bus de sortie stéréo. Et par extension, il désigne aussi le fader qui lui correspond. Dans l'élaboration d'un disque, le master est l'enregistrement définitif du projet, destiné à être gravé sur CD.
MASTERINGDéfinition donnée par Ceedjay :
Opération consistant à ramener un mixage de sa version multipiste à une version stéréo sur deux pistes. Ensuite, on le rend définitif en lui appliquant si nécessaire des corrections (égalisation) et surtout des traitements de dynamique (compresseur; limiteur...) pour lui donner plus de punch. Cette opération est une étape cruciale dans l'élaboration d'un titre. Le mastering est même considéré comme un art. En effet, tout le travail de mixage préalable peut être ruiné par un mauvais mastering (trop de compression écrasera tout, par exemple).
MIDIDéfinition donnée par Denis VASSALLUC :
Musical Instrument Digital Interface : Interface numérique des instruments de musique. Cette interface a été mise au point par Dave Smith, aidé de Chet Wood, travaillant tous deux chez Séquential Circuit. Il s'agit en fait d'une évolution de l'U.S.I (Universal Synthesizer Interface) conçu aussi par Dave Smith qui y avait jeté les premières pierres de la norme MIDI. La prise MIDI IN ("entrant" en anglais) est la prise par laquelle l'instrument reçoit les informations de l'extérieur. La prise MIDI OUT ("sortant" en anglais) est la prise par laquelle l'instrument envoie ses propres informations à l'extérieur. La prise MIDI THRU ("à travers" en anglais) est une prise qui se borne à renvoyer tout ce qui arrive dans l'instrument par la prise Midi in.
MIXAGEDéfinition donnée par Ceedjay :
Opération capitale de l'élaboration d'un titre. Elle consiste à mélanger harmonieusement et créativement les signaux audio enregistrés au préalable en modifiant des paramètres tels que leur niveau, leur panoramique, les effets qui leur sont appliqués ou leur timbre (via les égaliseurs).
MONITORINGDéfinition donnée par Ceedjay :
Il s'agit d'une sortie prélevée avant les faders (et avant les effets) sur une console de mixage. On l'appelle aussi auxiliaire avant fader. Le son qui entre dans la voie, en ressort sans être affecté par les autres éléments envoyés vers les généraux. Par exemple, si une guitare entre dans la console et ressort par les généraux avec de la reverb et de l'égalisation, le signal monitor correspond au son brut de la guitare tel qu'il entre dans la console. On peut en faire beaucoup de choses : en reprenant le signal monitor dans une seconde console, placée sur la scène, on peut refaire une autre balance qui servira par exemple aux retours de scène. En studio, la sortie monitoring sera reprise dans le casque d'un musicien qui enregistre en overdub. C'est en quelque sorte comme le bypass d'un multi-effet.
MP3Définition donnée par Ceedjay :
Format de fichier audio comprimé qui offre un rapport compression / qualité de son correct (proche du CD pour un ratio de compression de 12:1). Le procédé utilise les redondances du signal audio et les recouvrements de fréquences pour "retirer" des données.
MUTEDéfinition donnée par Ceedjay :
Signifie muet en anglais. Il s'agit d'une touche de console grâce à laquelle on coupe le signal qui est envoyé vers la sortie générale et les auxiliaires (effets...). On peut automatiser cette touche (sur les consoles automatisées et les mixeurs virtuels des séquenceurs) pour couper ou allumer des voies dans un mixage, de manière créative. Cette touche permet également de baisser le niveau de bruit général en coupant toutes les voies inutilisées sur une console analogique. Bref, on peut en faire beaucoup de choses.
N/A Définition donnée par Ceedjay :
Abréviation de Numérique / Analogique. Concerne toute conversion d'un son numérique vers un son analogique.
NON DESTRUCTIFDéfinition donnée par Ceedjay :
e dit de tout traitement qui peut être réversible. Par exemple, on parle d'édition audionumérique non-destructive quand les traitements appliqués sont annulables tant que le fichier n'a pas été sauvegardé. En Direct-to-Disk, on parle de non-destructif lorsque les données nouvellement enregistrées ne remplacent pas celles déjà existantes.
NUMERIQUEDéfinition donnée par Ceedjay :
Se dit de la représentation d'un son analogique en langage machine (des 0 et des 1) après numérisation. La grande différence par rapport au son analogique c'est que les valeurs possibles pour le représenter ne sont pas infinies mais fixes. Lors de la numérisation, le convertisseur prend en quelque sorte des photos du son, à intervalles réguliers et très rapprochés. La qualité dépend de deux facteurs : la fréquence d'échantillonnage, qui correspond au nombre de photos prises toutes les secondes ; et la résolution, qui correspond à la finesse possible pour reproduire chaque photo.
OCTETDéfinition donnée par Ceedjay :
Unité de mesure de capacité mémoire. Un octet est équivalent à huit bits de données (d'où son nom), ce qui signifie qu'il peut prendre 256 valeurs différentes (28). Il faut faire attention lorsque l'on passe aux Kilo-octets. Un Kilo-octet ne pèse pas 1000 octets mais 1024 octets (210). De même, un méga-octet ne pèse pas 1 million d'octets mais 1048576 octets (220) et un giga-octet ne pèse pas 1 milliard d'octets mais 1073741824 octets (230). Cependant, en général, on arrondit quand-même, mais il est bon de le savoir ;-)
ORDINATEURDéfinition donnée par Kempfred :
Engin qui rentre par la porte et sort par la fenêtre.
PANORAMIQUEDéfinition donnée par Ceedjay :
Sur une console de mixage, ce petit potentiomètre rotatif permet de "placer" le son d'une voie plus ou moins à gauche ou à droite de l'image stéréo. Autant dire qu'il est capital au moment du mixage. Ce terme désigne également l'action de faire passer lentement le son d'un côté à l'autre du champ stéréo (comme un panoramique au cinéma).
PHRASÉDéfinition donnée par Bertrand JAY :
Attention, définition PERSONNELLE ! :)))). Donc le phrasé c'est quand on commence à comprendre que la musique est un langage (il m'a fallu 20 ans :)))) suis un peu con fo dire au départ ! :)) Et donc quand on a assez écouté et qu'on comprend ce que les gens disent en jouant, on comprend les "phrases", la musique la plus démonstrative dans ce domaine étant bien entendu le Bop (Cf : J.Coltrane, Parker, Dizzy, Jarrett, Herbie etc...), qui sont des grands phraseurs devant l'éternel ! Le phrasé peut se définir comme "jouer quelque chose qui a un sens pour soi et son auditoire en tenant compte du swing, de l'esthétique, du passage de la phrase dans l'harmonie, et surtout des phrases qu'ont inventées nos pères ! :)))). Je sais, là, on ne va pas tous être d'accord... bref, je ne suis pas le seul à penser que pour phraser correctement, il faut avoir beaucoup écouté, et... apprécié... et relevé... :))... C'est comme en société, pour les gens qui veulent approfondir ben... houlaaaa, ça va chier ça.... Tant pis ! :))))... Oui donc ben, y a des choses à ne pas dire ! Ou plutôt à ne pas jouer ! Y a des trucs que j'entend des fois, ben personne ne joue ça dans ce contexte.... Pourquoi ? Paske c'est pas beau ! C'est vilain ! Donc phraser, c'est aussi "faire le tri" et se dire "ça, je ne veux plus le jouer", "cette phrase, elle est moche" etc....
PITCH SHIFTINGDéfinition donnée par Ceedjay :
Voir la définition du mot "Transposer" (ou transposition). Désigne également l'action de changer la hauteur d'un échantillon audio, via un processeur d'effet ou dans un éditeur audionumérique. On dit "pitcher" un son.
PLUG-IN Définition donnée par Ceedjay :
Se traduit littéralement par "à brancher". Il s'agit d'un petit programme qui vient se greffer sur une application plus conséquente (séquenceur, logiciel de traitement audio...) pour en enrichir les fonctions. On trouve des plug-ins d'effets audio, d'autres d'instruments virtuels, ou encore de sampleurs virtuels. Les plug-ins existent en plusieurs formats de compatibilité dont les plus répandus sont le VST (Steinberg) et le DirectX (Windows). La plupart des grands logiciels de séquence et de traitement audio sont compatibles avec plusieurs formats.
PREDELAY (pré-délai) Définition donnée par Ceedjay :
Paramètre permettant d'introduire un léger retard entre la réception du son original par l'effet et l'émission du son affecté. On l'utilise énormément pour les effets de réverbération. Un petit pré-délai permet de "décoller" une voix de sa réverb, pour la rendre plus audible dans le mixage.
PROGRAM CHANGEDéfinition donnée par Denis VASSALLUC :
Changement de programme. Un synthétiseur possède en général beaucoup de sons différents en mémoire (128 souvent, ou 256...) et on assigne un son à un canal Midi par une manipulation des commandes du synthétiseur. Lors de cette opération, le message Program Change est envoyé. Ce message, inversement, permet de changer à distance cette assignation des sons de synthétiseur ou expander.
Q (Qualité) Définition donnée par Ceedjay :
Dans un égaliseur paramétrique, ce paramètre correspond à la largeur de la bande de fréquence autour de la fréquence centrale affectée par l'égaliseur. Plus ce paramètre est élevé, plus l'effet sera audible (ou puissant). Si vous voulez couper une fréquence trop présente et que vous devez la cibler précisément vous utiliserez un facteur Q très élevé. A l'opposé, si vous voulez corriger de façon subtile, vous utiliserez des facteurs Q assez bas.
QUANTIZEDéfinition donnée par Ceedjay :
Dans un séquenceur, il s'agit d'un procédé automatisé qui permet de recaler les notes sur les temps, bien en place. Il peut être réglé de façon à ce que le résultat sonne moins mécanique. A utiliser avec prudence et subtilité !
RAMDéfinition donnée par Ceedjay :
Correspond à la mémoire vive d'un ordinateur ou d'un appareil numérique. Sa principale caractéristique est que son contenu se vide quand on éteint la machine. Cette mémoire est utilisée pour charger des données en cours d'utilisation ainsi que les applications ouvertes. On pourrait utiliser tout ça sur le disque dur de l'ordinateur mais la RAM est beaucoup plus rapide, surtout en terme de temps d'accès aux données (de l'ordre de 5 nanosecondes, contre 7 à 8 millisecondes). Plus une machine en comporte, meilleures seront ses performances. Il en existe de beaucoup de sortes, mais les plus utilisées actuellement sont la SD-Ram et la DDR SD-Ram (transfert de données doublé par rapport à la simple SD-Ram).
RESOLUTIONDéfinition donnée par Ceedjay :
Lors de la numérisation d'un son, la résolution correspond au nombre de valeurs maximal que peut prendre un échantillon (l'un des 44100 échantillons pris à chaque seconde par le convertisseur pour une fréquence d'échantillonnage qualité CD). La résolution s'exprime en bits par échantillon. Un bit peut prendre deux valeurs : 0 ou 1. Si le son est codé sur 8 bits, on aura 256 valeurs possibles (28). Sur 16 bits, on en aura 65536 (216). Sur 24 bits, on aura 16777216 valeurs. Augmenter la résolution permettra une marge dynamique beaucoup plus importante.
REVERBERATIONDéfinition donnée par Ceedjay :
Il s'agit d'un effet très utilisé qui reproduit les réflexions multiples d'un son sur les murs d'un lieu. On peut jouer sur des facteurs tels que le type de surface des murs, la taille de la pièce, sa hauteur, les fréquences absorbées... Cet effet entoure le son d'un halo acoustique et le fait vivre.
RIFFDéfinition donnée par Pascal VALENTIN :
Généralement associé à la guitare, plutôt rock, le riff est un motif rythmique répétitif marquant de son sceau une composition. Un exemple connu
serait Smoke on ze Water de Deep Purple que tout guitariste débutant a appris à jouer sur une corde avec un seul doigt. Ca fait, tain - tain - tain, tain-tain, taintain ! Peut s'appliquer aussi aux cuivres... J'ai été clair, non ? ;-o))
C'est aussi, dans la grande tradition des big-bands, une phrase répétitive qui est rejouée telle quelle (souvent par les cuivres), snobant de fait les changements d'accords du reste de l'orchestre. On trouve ces riffs en motif d'accompagnement pendant un thème, mais parfois le riff en question peut être lui-même le thème (je n'ai
pas d'exemple en tête, mais je crois que Bag's Groove en est un). Régis LAMORA.
Mélodie, phrase musicale. On trouve des riffs un peu partout dans les chansons, par exemple des riffs de guitare derrière la voix dans les couplets, ou bien des riffs mis plus en avant dans les "breaks" (plages de musique sans paroles). Le riff est à la chanson ce que la pomme de terre était à nos ancêtres : pas toujours très original, mais nécessaire à la survie. Arnaud LE BOULANGER. SATURATIONDéfinition donnée par Ceedjay :
Déformation du son dans un appareil. Cette déformation est engendrée par un gain trop fort, ou un signal d'entrée trop élevé que les composants électroniques ne peuvent reproduire fidèlement. Cet effet peut être utilisé artistiquement, en particulier sur les sons de guitares électriques et certains sons de batterie. Une légère saturation peut être agréable sur un signal analogique, car elle donne de la chaleur. Mais ce phénomène doit être évité à tout prix sur un signal numérique, car il y a risque de "clipping" numérique.
SEUILDéfinition donnée par Ceedjay :
Sur certains effets (dont les compresseurs et les noise gates en particulier), c'est un niveau charnière au dessus et au dessous duquel le traitement s'applique. Si l'on choisit -2 dB pour un compresseur, tout se qui sera au dessus de -2 dB sera compressé. On peut choisir un seuil de déclenchement et de relachement de l'effet.
SHUFFLEDéfinition donnée par Arnaud LE BOULANGER :
Shuffle, (le verbe), c'est "traîner la patte". Il s'agit d'un rythme syncopé ou les 2ème et 4ème temps de la mesure sont retardés par rapport à un tempo "carré", ce qui lui donne un bon vieil air de blues (d'ou il provient en bonne partie). Un bon exemple de Shuffle : Stevie Ray Vaughan, "Life by the Drop". Un autre ? Les Stones, "Harlem Shuffle" (étonnant, non ?)
C'est également de cette façon que l'on désigne une mesure à quatre temps où la double-croche est "swinguée";, c'est à dire qu'au lieu de jouer deux double-croches régulières, on va jouer une croche et une double-croche en triolet (16T dans le séquenceur ;o). Donc c'est du ternaire à la double-croche, même si la mesure reste en 4/4 avec des croches très binaires. Exemple : Blue Matter de John Scofield, Beneath the Mask& de Chick Corea, Fever de Ron Thal. Exemple à trois temps shuffle : Waltz for Nicky de Richard Galliano. Régis LAMORA
SOLODéfinition donnée par Ceedjay :
Sur une console de mixage, il s'agit d'une touche qui a pour effet de muter (couper) toutes les pistes sauf celle pour laquelle la touche est enfoncée. Très utile pour écouter une piste précise toute seule.
Heu, pas tout à fait d'accord Ceedjay ! Solo, c'est le moment où les éléments féminins du public se jettent sur le guitariste ! J'ai bon ? Pascal VALENTIn
SOUNDFONTDéfinition donnée par Ceedjay :
Format de banques d'échantillons de sons créé par E-MU pour les cartes son Sound Blaster. Ce format permet de charger des banques de sons dans la mémoire centrale de l'ordinateur afin de les rejouer comme les sons d'un expandeur ou d'un sampleur. C'est un moyen peu onéreux de faire du sampling, puisque l'on peut enregistrer n'importe quel son et le rejouer ensuite via MIDI dans un séquenceur. Ce format est devenu un standard, et beaucoup de logiciels de sampling virtuel le prennent en charge (Gigasampleur, Halion, Kontakt...) car on peut trouver des centaines de banques de sons gratuites au format Soundfont sur le net.
SYSEXDéfinition donnée par Philippe HELLOUIN :
Message de Système Exclusif : message destiné à gérer les paramètres internes des divers matériels Midi, lorsque ceux-ci ne sont pas prévus par les normes Midi. Ces messages démarrent par l'identifiant du fabricant, puis par celui du matériel. Dans Cubase, on peut les utiliser dans différentes fenêtres : l'éditeur liste, le Midi mixer ou le Studio module. Tous les paramètres de ces messages sont en général indiqués dans les documentations du matériel. C'est en quelque sorte le langage machine.
TDHDéfinition donnée par Arnaud LE BOULANGER :
Bon, on va essayer en restant super basique. Aucun appareil par lequel transite de l'audio (qu'il soit analogique comme un ampli, ou numérique, ou quoi que ce soit), ne restitue PARFAITEMENT ce qu'on lui file en entrée. Il peut se passer bon nombre de phénomènes. On ne va pas tous les énumérer, mais pour l'exemple l'un d'entre eux, bien connu, est la réponse en fréquences (qui ne sont pas toutes restituées avec un gain constant). Un autre est la distorsion harmonique. De quoi s'agit-il ? Du fait que si tu lui files une sinusoïde en entrée (le son le plus pur qui puisse se faire), eh ben il ne te ressort pas exactement une sinusoïde en sortie, et le son n'est plus exactement aussi pur qu'avant. En fait il a rajouté des fréquences (des harmoniques pour être plus précis), que ne contenait pas le signal initial. Si on regarde la courbe du son à l'oscilloscope, elle a perdu sa forme initiale. Peut-être est-elle devenue un peu trop pointue en haut, peut être un peu trop plate, ou avec des pentes plus tout à fait symétriques, bref, elle a été un peu tordue, pour tout dire : distordue. C'est ça la distorsion harmonique. Tu lui files une flûte, il te ressort un truc à mi-chemin entre le hautbois et le violon (non, là j'exagère ;-). A priori, sauf dans les effets chers à notre ami Feedback, où là c'est carrément voulu, on n'aime pas trop la distorsion (on veut que l'appareil traite le signal, pas qu'il le déforme autrement que ce pourquoi il a été prévu). Le taux de distorsion harmonique mesure cette propension à déformer ce qu'on ne lui a pas demandé de déformer. Plus il est bas, mieux ça vaut.
VELOCITEDéfinition donnée par Ceedjay :
n MIDI, c'est la force avec la quelle on enfonce ou on relache une touche du clavier de commande et qui se répercute sur la "force" de la note qui en résulte. Ce paramètre permet de jouer des accents et des nuances.
WAVEDéfinition donnée par Ceedjay :
Format de fichier son audionumérique utilisé sur la plateforme Windows. Son suffixe est .wav et il n'est pas comprimé à la différence d'un format type MP3.
XLR (eXternal mass Live Return) Définition donnée par Ceedjay :
Connecteur professionnel à trois points : une masse, un point froid et un point chaud. On dit que le signal est symétrique. Ce type de connexion permet d'éliminer plus facilement les interférences et ainsi d'utiliser des câbles beaucoup plus longs qu'avec un signal asymétrique.